Accompagner les étudiants les plus fragiles, notamment les étudiants de première année, doit être notre priorité. Dans le cadre du plan étudiants et de la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, vous aviez instauré pour les admissions dans l'enseignement supérieur une troisième voie, celle du « oui, si », leur assurant d'être accompagnés la première année. Malgré ces efforts et dans un contexte difficile, le décrochage universitaire demeure une réalité.
Quels dispositifs nouveaux prévoyez-vous pour aider les étudiants à se réorienter et pour prévenir le décrochage ? Qui reçoit les étudiants, les informe, les oriente vers les acteurs qui pourront construire avec eux un nouveau parcours en s'appuyant notamment sur le plan « 1 jeune, 1 solution » ? Comment valorisez-vous les universités qui proposent des actions à l'intention des étudiants fragiles afin de réduire le décrochage ? De quels leviers disposez‑vous, d ans le respect de l'autonomie des universités, pour assurer à chaque jeune un accès à tous les dispositifs volontaristes que vous avez instaurés afin de les aider à passer ce moment difficile ? N'y aurait-il pas une piste plus locale – je pense aux campus connectés – consistant à associer au tutorat que vous proposez les territoires qui disposent d'une médiathèque ou d'un lieu similaire, voire les missions locales, puisque beaucoup de jeunes étudient en distanciel et ne vont plus à l'université ?