Intervention de Danièle Cazarian

Réunion du mardi 9 mars 2021 à 17h15
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Cazarian :

Monsieur le ministre, je vous remercie de votre présence parmi nous et de vos propos liminaires. Au cours des auditions de la commission d'enquête de l'automne dernier, visant à mesurer et prévenir les effets de la crise sanitaire sur les enfants et la jeunesse, nous avons pu prendre conscience des conséquences directes de la fermeture des écoles lors du premier confinement. Les enfants ont été éloignés des classes pendant plus de quatre mois. En termes d'apprentissages, les élèves se sont retrouvés en difficulté en 2020 et certains peinent encore à se raccrocher au système scolaire.

Aujourd'hui, nous ne pouvons que saluer la décision de votre ministère et du gouvernement de maintenir les écoles ouvertes malgré les deuxième et troisième vagues d'épidémie et l'apparition des variants. Dans des conditions particulièrement compliquées, le travail remarquable de nos enseignants, de nos enseignantes et de l'ensemble du personnel éducatif doit évidemment être souligné.

Vous l'avez annoncé récemment et nous ne pouvons que nous en réjouir : les tests d'évaluation réalisés par les élèves de CP sont en net progrès par rapport à ceux de septembre dernier. Sous la menace des variants, le gouvernement s'est fixé comme objectif de tout mettre en œuvre pour casser les chaînes de contamination dans les écoles maternelles et primaires. Vous avez également annoncé votre souhait de mettre en place des tests salivaires dans les écoles afin de limiter et contrôler la propagation et la circulation du virus, en plus de la stabilisation des mesures déjà en vigueur. En effet, nous savons que certaines écoles peuvent rapidement devenir des foyers de contamination, malgré toutes les mesures sanitaires applicables, lorsqu'un ou plusieurs élèves sont contaminés dans un laps de temps très court. Vous avez évoqué à ce titre le foyer apparu dans l'Oise.

Les tests PCR destinés aux adultes et aux jeunes adultes restent difficilement applicables aux enfants. Vous avez donc déployé dès le retour des vacances un dispositif de tests salivaires dans plusieurs écoles au sein de certaines régions. Comment ces tests sont-ils perçus par les élèves et les familles d'enfants en situation de handicap ? Quels seront les critères principaux pour rendre les établissements scolaires éligibles à ces dispositifs, afin d'atteindre l'objectif de 300 000 prélèvements salivaires par semaine ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.