Je vous remercie, monsieur le ministre, pour votre présence au sein de notre commission. De nombreuses craintes engendrées par la crise sanitaire se font ressentir chez les jeunes. Vos réponses seront donc sans doute très précieuses pour les rassurer.
J'évoque ici les inquiétudes des futurs bacheliers, dont les conditions de préparation et de passage d'examen requièrent une grande adaptation. Nombreux sont ceux qui relèvent ces défis supplémentaires. Toutefois, l'incertitude entourant le baccalauréat 2021 reste forte pour ces élèves et leurs parents.
Par ailleurs, la réforme du baccalauréat a été contrariée par la pandémie. En effet, certaines épreuves ont évolué au profit d'un contrôle continu renforcé et d'un contenu qui pourrait être modifié de nouveau par la suite. Le baccalauréat s'annonce donc incertain. Certains élèves et enseignants s'inquiètent de voir cet examen être dévalué. Certes, l'élaboration du guide de l'évaluation et les nombreuses mesures que vous avez prises devraient garantir la pleine légitimité du baccalauréat et sa valeur nationale. Mais de nombreux jeunes craignent également ce qui les attend après l'examen. Qu'en est-il des attentes des universités et des écoles supérieures ?
Dans le cadre de la commission d'enquête dédiée aux conséquences de la Covid-19 sur la jeunesse, une proposition d'allégement des programmes des classes à examen a été formulée. Les écarts se creusent entre les élèves pour toutes les raisons que nous connaissons. Néanmoins, un nivellement par le bas n'est pas la solution. Cet avis est partagé par les lycéens eux-mêmes.
Monsieur le ministre, pouvez-vous partager votre avis en la matière et pouvez-vous rassurer les lycéens sur la valeur du baccalauréat 2021 et l'orientation post-baccalauréat au regard des attentes de l'enseignement supérieur ?