Chaque année, plus de 165 000 enfants sont victimes d'agressions sexuelles et 700 000 enfants de harcèlement scolaire. Un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups de ses parents.
Après les annonces du Président de la République concernant la libération de la parole et l'accompagnement psychologique des victimes de violences sexuelles, vous avez lancé avec le secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles, Monsieur Adrien Taquet, un groupe de travail visant à renforcer la prévention et la détection à l'école des enfants victimes.
Depuis 2017, l'association Les Papillons entend lutter contre toutes les formes de violence infantile. Elle déploie des boîtes aux lettres dans les écoles et les clubs sportifs permettant aux enfants d'y glisser un mot et de libérer leur parole sur les maltraitances dont ils sont victimes. Plusieurs écoles des Bouches-du-Rhône, du Var, de Haute-Garonne ou du Finistère ont d'ores et déjà accepté d'héberger ces boîtes aux lettres.
Monsieur le ministre, envisagez-vous la généralisation de cette initiative associative dans toutes les écoles ? Le cas échéant, comment comptez-vous accompagner le personnel qui en aurait la responsabilité tout en vous assurant que les bénévoles concernés possèdent la formation requise ?