Monsieur le ministre, les politiques publiques en matière d'éducation à la sexualité demeurent très largement insuffisantes, et ce, en dépit de la loi Aubry de juillet 2011, qui prévoit au moins trois séances annuelles d'éducation à la vie sexuelle et affective. Ces séances, déjà peu souvent organisées, se sont raréfiées depuis le début de la crise sanitaire, malgré l'importance de sensibiliser les jeunes à ce sujet.
En matière de violences LGBTphobes, l'association SOS Homophobie rappelle que la transphobie a de graves conséquences (dépression, isolement social et suicide). Le risque de passage à l'acte avant l'âge de 25 ans serait ainsi de 50 %. Ces séances annuelles ont également pour effet de sensibiliser les jeunes et de prévenir les situations de harcèlement scolaire.
Aujourd'hui, nous venons d'apprendre le drame de la mort d'une adolescente à Argenteuil, qui constituerait la conséquence tragique d'un harcèlement scolaire. Pour rappel, l'UNICEF évalue le nombre de victimes de harcèlement scolaire à 700 000 élèves.
Monsieur le ministre, comment comptez-vous agir pour assurer le maintien et l'effectivité de ces séances essentielles pour les jeunes ?