Aujourd'hui, les classes préparatoires intégrées comptent 60 % de femmes, contre environ 35 % dans celles plus établies de Sciences-Po ou la Sorbonne. Il y a environ 37 % de reçues au concours de l'ENA, ce qui correspond à cette proportion. Plus nous nous appuierons sur les réseaux universitaires et territorialisés, et plus il y aura de femmes qui accéderont aux écoles.
Les actions que nous lançons constituent un plan de trois ans. La répartition par sexe sera l'un des critères suivis pour décider comment le poursuivre, de même que la diversité géographique et sociale. Notre vision est pleinement républicaine. Le lieu d'obtention du bac, le genre, l'efficacité de l'accompagnement, seront autant de critères que je suivrai de près.
La loi impose des jurys paritaires pour tous les concours d'entrée dans les écoles du service public et une alternance de la présidence entre homme et femme chaque année. Nous avons donc déjà réalisé de grands progrès dans ce domaine. Je souhaite que la rotation des membres de jury soit plus importante, et il faut également mettre en place une formation aux biais et stéréotypes. Pour autant, nos jurys sont déjà paritaires avec une véritable alternance.