. Votre proposition reprend le flambeau porté par MM. Guy Bricout et Paul Christophe sur ces questions. Vous faites un petit pas pour permettre la prise de deux jours de congés à l'annonce de la maladie d'un enfant, c'est un minimum, mais il s'agit d'aller vers un statut de parent protégé pendant tout le temps de la maladie de l'enfant, pas seulement lors de l'annonce. Qu'à un calvaire humain terrible, ne s'ajoute pas d'angoisse financière. En effet, la maladie d'un enfant se traduit généralement pour sa famille par une baisse des revenus et une hausse des dépenses.
Le politique peut agir pour sécuriser les parents pour que ne s'ajoute pas la peur de perdre son logement et son emploi. De nombreux témoignages de familles montrent que la maladie de l'enfant se traduit souvent par la perte du travail, des déplacements pour se rendre dans des centres de soins, pour lesquels les familles bénéficient au mieux de certificats de complaisance de la part de leurs médecins. Un statut protégé devrait exister. La fédération Grandir sans cancer, propose un statut de « parent protégé », avec emploi protégé, protection vis-à-vis des créanciers et garantie sociale, pour que les cotisations soient maintenues. Votre proposition est un petit pas qui s'ajoute à d'autres, mais l'horizon est autrement ambitieux. Il ne porte pas sur des milliards d'euros, c'est un minimum humain pour ne pas alourdir le calvaire des parents.