D'abord, en ce qui concerne l'origine sociale des élèves fréquentant les écoles immersives en Bretagne, ces écoles émanent d'un tissu associatif surtout présent dans les territoires ruraux, au-delà des zones périurbaines.
Ensuite, j'observe que certains opposent une fois encore l'apprentissage du français à celui des langues régionales, alors même que l'on sait désormais que les élèves des filières bilingues apprennent mieux que les autres la langue nationale : ce constat fait l'objet d'un consensus dans le monde entier.
Enfin, s'agissant du problème de constitutionnalité, nos collègues sénateurs l'ont purgé – à moins que vous ne considériez que le texte a pu être adopté par le Sénat sans que la question y soit posée. Mais peut-être n'est-ce là, une fois encore, qu'un prétexte pour refuser d'aller plus loin.