Depuis le début de la pandémie, la jeunesse subit de plein fouet les conséquences économiques et sociales de la crise. Face à cette situation, le Gouvernement a pris des mesures inédites pour lutter contre la précarité et soutenir l'emploi des jeunes. Je pense aux 9 milliards d'euros du plan « 1 jeune, 1 solution » et à la prime pour l'embauche des jeunes, qui correspond à une aide pouvant aller jusqu'à 4 000 euros pour les employeurs d'un jeune de moins de 26 ans en contrat long.
Force est de constater que ce dispositif a porté ses fruits : 1,5 million de jeunes ont signé un contrat de travail entre août 2020 et mars 2021, permettant ainsi de contenir la hausse du chômage de cette catégorie à moins de 10 % alors qu'elle avait été de plus de 30 % en 2008-2009. Une étude du Conseil d'analyse économique parue la semaine dernière montre que la prime a permis d'augmenter de 6 % les embauches des jeunes en CDI ou CDD long. Toutefois, cette aide disparaîtra dans quelques jours. Pourtant, un grand nombre d'entreprises n'ont pas encore retrouvé une activité normale et 750 000 jeunes arriveront sur le marché du travail au mois de septembre.
Vous nous avez fait part de la manière dont vous anticipez la reprise. Pouvez-vous nous donner davantage de précisions sur ce point et sur la manière dont le Gouvernement continuera à soutenir les jeunes après le mois de mai ?