Je souhaite tout d'abord rendre un hommage appuyé à Michèle Léridon, qui nous a quittés il y a un mois. Nous avions auditionné cette journaliste engagée et travaillé avec elle. Elle a beaucoup fait pour l'information et pour la place des femmes en son sein.
Madame, vous êtes revenue sur vos liens avec l'Assemblée nationale. Au-delà de vos fonctions d'attachée parlementaire, vous avez contribué à l'édification de l'outil qui participe à une meilleure information sur nos activités parlementaires, à savoir La Chaîne parlementaire. Je vous en remercie. Voilà qui rend d'autant plus pertinent le fait que le président de l'Assemblée nationale propose votre nomination.
Au-delà de votre attachement à l'Assemblée nationale, vous avez aussi su montrer votre attachement à l'équilibre politique. Alors que des échéances électorales sont proches, vous avez évoqué l'équilibre des temps de parole. L'appréciation des temps de parole ne nécessite-t-elle pas des améliorations ?
De grands défis attendent le CSA et la future ARCOM. Grâce à notre action, des prérogatives telles que la lutte contre la manipulation des informations, la lutte contre les contenus haineux ou encore l'encadrement de l'expression des enfants sur les plateformes leur incombent.
Ma question portera sur la place des femmes dans les médias. L'année dernière, une mission sur leur place en temps de crise m'a été confiée par le Premier ministre. Parmi mes recommandations, certaines concernaient directement le CSA et visaient à renforcer la fréquence de la remontée, par les médias eux-mêmes, des données quantitatives et qualitatives sur la place des femmes sur les antennes ; d'autres portaient sur la capacité de contrôle du CSA, notamment sur le renforcement des pouvoirs d'enquête du Conseil. Comment pourrions-nous avancer, en mettant à profit la discussion du projet de loi qui créera la future ARCOM ?