Plusieurs dispositifs existent. La loi du 14 novembre 2016 visant à renforcer la liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias, dite loi Bloche – du nom d'un ancien président de cette commission – a abouti à la création de comités relatifs à l'honnêteté, à l'indépendance et au pluralisme de l'information et des programmes au sein des médias disposant de chaînes d'information. Ces comités donnent des avis mais n'ont pas de pouvoir de sanction. Ils fonctionnent bien. Dans l'affaire de la diffusion des propos d'un éditorialiste de CNews, le comité avait ainsi proposé que l'émission soit diffusée en différé.
En outre, tous les médias disposent de commissions internes traitant de la déontologie des journalistes. Les structures existent, donnant une résonance croissante aux questions éthiques, mais se pose la question des pouvoirs qui leur sont conférés, qui ne peuvent faire doublon avec des instances déjà en place.