Intervention de Cédric Roussel

Réunion du mercredi 6 octobre 2021 à 9h35
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Roussel :

L'année 2020 a été particulièrement difficile pour le secteur audiovisuel. La crise sanitaire a bouleversé les programmes et renforcé les tendances profondes de numérisation des usages audiovisuels, mais, face à ces difficultés, le service public a joué tout son rôle. En premier lieu, il a soutenu l'éducation, avec la programmation d'un nouveau magazine éducatif, La Maison Lumni, diffusé auprès de 5,4 millions d'enfants. En second lieu, dans le domaine de la culture, il a servi de passeur, notamment avec Culturebox, et a élaboré un plan de soutien à la création audiovisuelle et cinématographique et au secteur culturel comprenant des aides à la trésorerie et à la finalisation des productions, une prise en charge de la moitié des surcoûts liés à la crise et une garantie d'exposition du cinéma français à travers la plateforme de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) de France Télévisions.

Néanmoins, concernant le sport, on note une baisse significative des dépenses de France Télévisions, liée à l'annulation et au report d'événements sportifs. Les dépenses pour le sport sont ainsi passées de 194 millions d'euros à 179 millions d'euros en 2020. Je souhaite donc savoir comment le groupe France Télévisions est resté malgré tout aux côtés des acteurs du sport français au cours de l'année 2020, marquée par la crise sanitaire.

Attaché à la mise en place d'un service public pour la diffusion du sport, notamment du football français, je suis favorable à titre personnel à des solutions permettant de donner davantage de moyens aux chaînes publiques. Je sais que vous êtes un fervent soutien de notre proposition d'autoriser les chaînes publiques à diffuser de la publicité après vingt heures pour les retransmissions sportives. Selon les études du CSA, en effet, seulement 5 % des événements sportifs sont diffusés en clair. À l'approche des Jeux olympiques de Paris en 2024, il nous faut réfléchir à recréer un équilibre entre le payant et l'exposition en clair du spectacle sportif. Ainsi, concernant l'année 2021, je souhaiterais également savoir quelles sont les premières tendances de dépenses du service public français en matière de sport.

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