Les programmes de flux sont au centre de notre offre de télévision. Pour beaucoup de téléspectateurs, nous sommes une télévision d'habitude, de rendez-vous quotidiens avec un animateur ou un journaliste pour une émission d'information, un magazine ou un jeu. Dans le contexte de réduction des moyens alloués à l'audiovisuel public, nous avons essayé de préserver au maximum l'investissement dans les programmes en travaillant sur les coûts de structure. Néanmoins, les programmes de flux se sont trouvés en tension ces dernières années, alors même que les investissements dans la création et dans le numérique ont augmenté. Nous devons faire attention, car ce sont les programmes de flux qui font la vivacité de notre offre et qui nous permettent de nous démarquer des offres des plateformes, qui comportent certes des programmes de flux, mais pas de rendez-vous quotidiens. Pour l'avenir, je ne sais pas quelle sera la tendance des investissements dans les programmes de flux après 2022, mais il faut les préserver et donc en préserver le financement et les budgets.
Si un animateur appelait à l'union des droites, cela ne me choquerait pas. Un animateur peut dire ce qu'il a à dire à partir du moment où on sait d'où il parle. L'animateur que vous visez n'est pas journaliste et ne prétend pas parler en cette qualité. Je vous rappelle que dans son émission ont été reçus successivement le Premier ministre, M. Zemmour, Mme Hidalgo et M. Mélenchon. Ce qui m'importe, c'est que les invités reçus dans cette émission soient représentatifs de la diversité des hommes et des femmes politiques et qu'ils soient traités de façon équitable. Cela a bien été le cas. Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec cet animateur, mais je ne vois aucun problème déontologique dans son attitude.