Le 14 octobre, le Président de la République a annoncé un plan ambitieux de développement des installations sportives de proximité. Doté de 200 millions d'euros, il prévoit notamment la création de 200 bassins mobiles pour apprendre à nager aux tout‑petits. Le plan Aisance aquatique, essentiel pour contribuer à la lutte contre les noyades, peine à se déployer. En effet, si l'existence d'un équipement aquatique de proximité est nécessaire, la présence d'un formateur compétent est incontournable. L'ambition étant de former 400 000 enfants d'ici à 2024 et de systématiser la découverte de l'aisance aquatique pour les enfants de maternelle, la question de la formation et du recrutement des encadrants se pose, car il y a un réel déficit de maîtres-nageurs sauveteurs.
Des pistes pour augmenter le nombre de formateurs potentiels existent : il serait possible, par exemple, d'améliorer sensiblement la formation des professeurs des écoles ou bien de développer au sein des licences STAPS – sciences et techniques des activités physiques et sportives – un bloc de compétences permettant l'encadrement des activités nautiques de proximité. Madame la ministre déléguée, quelles stratégies et quels fonds seront dédiés dans le budget du sport à la formation des futurs encadrants qui seront au bord de ces bassins mobiles ?