Avant la crise de la covid, votre entreprise a connu une grève contre le plan de restructuration prévoyant plus de 60 millions d'euros d'économies et la suppression de 300 postes. Ce mouvement était historique, pour tous les métiers menacés. Il visait à défendre notre patrimoine culturel puisque 30 postes dans le chœur de Radio France étaient concernés, avec pour conséquence la mise en danger de la création artistique mais également les territoires puisque la fermeture de FIP Bordeaux, Nantes et Strasbourg et la fermeture des locaux régionaux à Toulouse et Marseille étaient prévues. Il visait aussi et surtout à défendre l'intérêt général, afin de sauver un service public indispensable au foisonnement culturel français. La transformation a toujours pour valeur d'ajustement la masse salariale. Vous avez récemment supprimé le poste de réalisateur sur deux de vos émissions, pour déployer votre projet de podcasts. Cela revient à mettre en danger les spécificités et l'expertise du métier. Les savoir-faire du réalisateur sont pourtant la garantie de la qualité des programmes de Radio France. Une fois encore, les syndicats se mobilisent depuis plusieurs jours. Qu'ils reçoivent tout mon soutien par le biais de mon intervention. Envisagez-vous de réintégrer les postes de réalisateur dans les émissions de France Musique concernées ?