Ceux de vos amendements qui ont trait à la médecine scolaire ont deux objectifs distincts : ils visent soit à créer des postes – alors que les postes actuellement créés ne sont, hélas, pas pourvus, comme l'a souligné notre collègue Marie Tamarelle-Verhaeghe dans un très bon rapport –, soit à augmenter la rémunération des médecins, ce qui contribuerait à renforcer l'attractivité de ces métiers. Mais, dans leurs rapports, la Cour des comptes et notre collègue nous invitent à régler la problématique de la santé scolaire de manière beaucoup plus globale. La somme de 3 millions qui est proposée n'est donc pas suffisante. Par ailleurs, les médecins scolaires vont bénéficier des mesures du Ségur de la santé. Leur rémunération a déjà été revalorisée de 1 800 euros et celle des infirmiers de 400 euros. Je suis donc défavorable à ces amendements.
En ce qui concerne les psychologues scolaires, j'entends votre appel, madame Descamps : le sujet est d'autant plus important que les élèves ont pâti de la crise sanitaire, qui les a parfois empêchés de se rendre à l'école. Mais au saupoudrage que vous proposez, je préfère les initiatives très intéressantes de certains chefs d'établissement du second degré, qui sont parvenus à consacrer une part de leur budget au financement de consultations de psychologue scolaire au sein de leur établissement. Cette démarche a été très bénéfique pour les élèves. Avis défavorable.