Pour que la sélection de Parcoursup soit fonctionnelle, il faut un réel accompagnement en matière d'orientation. Avec la baisse du nombre de places aux concours de recrutement de conseillers d'orientation-psychologues, l'orientation est confiée aux professeurs. Or, ces derniers ont toujours moins de temps pour faire cours et boucler les programmes, du fait de la réduction du volume horaire des enseignements et des problèmes de discipline dans les classes. Les professeurs ne peuvent donc pas assumer cette fonction de conseiller d'orientation. Les lycéens se trouvent livrés à eux-mêmes et sont désemparés.
Nous avons étudié un rapport du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l'évaluation de l'accès à l'enseignement supérieur. Ce rapport présente plusieurs pistes pour développer l'orientation et insiste sur la nécessité de déployer des moyens supplémentaires. Madame la ministre, allez-vous allouer des moyens budgétaires à l'orientation pour pouvoir mieux accompagner les élèves dans le cadre du dispositif Parcoursup ?