L'ANR n'a pas fait l'objet de louanges durant la crise. Bien au contraire, on s'est rendu compte que la recherche fondamentale sur les coronavirus avait dû être interrompue faute de crédits et, d'une manière plus générale, que la recherche française, publique comme privée, était à la traîne, notamment pour la mise au point de vaccins et de traitements. La recherche doit s'inscrire dans le temps long et les chercheurs doivent être libres. L'ANR est mortifère pour la recherche.