À l'issue de la phase principale de Parcoursup, plus de 90 000 candidats étaient toujours en attente d'une proposition d'affectation dans l'enseignement supérieur, soit plus de 10 % des postulants. Cette situation reste insatisfaisante ; elle traduit l'existence d'inégalités d'accès à l'enseignement supérieur, provoquées par Parcoursup. Les bacheliers issus de filières professionnelles et technologiques sont particulièrement concernés. Ils représentaient en effet, au terme de la procédure, l'essentiel des 239 lycéens restés sans proposition d'affectation. Il semble que le nombre de propositions faites aux candidats ait diminué. En effet, 9 000 candidats de moins se sont vus proposer une inscription cette année. Pourtant, le nombre de candidats total sur la plateforme a diminué de 1,8 % – soit 15 000 bacheliers.
Face à cette réalité, il est nécessaire de veiller à ce que les capacités d'accueil permettent une intégration suffisante de ces lycéens dans l'enseignement supérieur ; c'est ce que propose l'article 1er. Mais les universités ont-elles des moyens suffisants pour augmenter leurs capacités d'accueil et éviter que des lycéens ne se retrouvent sans proposition d'affectation ?