Depuis le mouvement #MeToo et la libération de la parole des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, le monde de l'éducation n'est pas épargné. Le Gouvernement a d'ailleurs annoncé un plan national d'action contre les violences sexistes et sexuelles dans l'enseignement supérieur et la recherche. Il ressort d'enquêtes sur le sujet que 11 % des collégiennes et 18 % des lycéennes déclarent avoir été victimes d'insultes sexistes. En outre, les cyberviolences de nature sexuelle, dont l'envoi non sollicité de photos, le sexting ou le revenge porn, se sont développées. Compte tenu de l'ampleur du phénomène, nous préconisons par cet amendement que les violences sexistes et sexuelles soient prises en compte de manière indépendante dans le texte.