Je le maintiens. Le directeur d'établissement peut ne pas avoir relevé les faits. Il arrive aussi que l'enfant ne se confie qu'à la psychologue scolaire ou à son médecin traitant, sachant que le secret médical s'applique. Je suis sensible à ce que vous dites concernant la double peine, mais, entre deux maux, il faut choisir le moindre. Quand on est parent, on protège son enfant. On peut préférer ne pas le laisser dans un établissement où il voit chaque jour ceux qu'ils l'ont harcelé, quand bien même le problème serait réglé, et l'inscrire dans un autre établissement – à condition de ne pas être bloqué par la carte scolaire – ou lui donner l'instruction en famille.