Je souscris aux propos de Mme Brocard. J'ajoute que la pédopsychiatrie est en très grande souffrance, en raison d'un sous-investissement, alors que les alertes sur la santé mentale sont nombreuses, après la crise du covid et dans les affaires de harcèlement. Pour que les familles puissent accéder aux soins psychologiques, il faut évidemment traiter la question du remboursement de ces derniers, mais encore faut-il qu'elles puissent trouver une offre de soins. Dans les centres médico-psychologiques de ma circonscription, il y a parfois jusqu'à deux ans d'attente. Or, en cas de harcèlement scolaire, on ne peut pas se permettre d'attendre aussi longtemps. Le rapport doit donc porter non seulement sur le remboursement mais aussi sur le développement de l'offre.
Je ne reviens pas, moi non plus, sur les demandes de rapport. Nous pourrions d'ailleurs évoquer aussi la possibilité pour les parlementaires de proposer des charges nouvelles par voie d'amendement.