Je soutiendrai l'ensemble de ces amendements, même si j'ai moi aussi un faible pour celui de Mme Faucillon. La prise en charge médicale est essentielle, et il y a une grande injustice en la matière. Une étude publiée il y a quelque temps a montré que, selon la famille dont il était issu, l'enfant n'avait pas du tout les mêmes chances de bénéficier d'une prise en charge adaptée à la situation : les enfants de familles défavorisées étaient renvoyées avec leur famille vers des assistantes sociales, ce qui laissait penser qu'il s'agissait au fond d'une histoire familiale, la famille n'ayant pas su réagir ; les enfants de familles plus favorisées voyaient des pédopsychiatres, à même de porter un jugement sur l'histoire qu'ils avaient vécue et de les aider à se reconstruire.
Pour agir immédiatement comme vous le préconisez, monsieur le rapporteur, encore faudrait-il des moyens. Il y a une contradiction entre ce que vous voulez faire et ce qu'il est possible de faire. Le rapport serait un moyen de progresser.