S'il s'agit de redonner des compétences aux préfets, le risque d'étatisation existe aussi. Donner un pouvoir unilatéral à un acteur, c'est risquer de perdre par rapport aux espoirs du commun, du développement d'une vraie logique de commun, où précisément, il est admis que la puissance publique a toute sa place et qu'elle est structurante, à condition qu'elle travaille en concertation avec toutes les parties prenantes et pas seulement les industriels. La logique du commun comprend aussi une logique de subsidiarité. Dès lors que la société civile arrive à travers différentes instances à prendre en charge le bien, aucune décision étatique ne s'impose. C'est une compétence qui devient partagée. En l'état, on en est très loin. Au fil des propos, nous avons entendu la faiblesse de l'organisation administrative, son éclatement et ainsi que celui des normes qui ne sont pas suffisamment contraignantes.