Dans ce contexte, il convient de vérifier si la régie est une alternative crédible, notamment au regard des coûts de changement, qui sont plus difficiles à supporter pour les petites communes. Dans la mesure où ces dernières ne pourront pas envisager un retour en régie, une diminution de la concurrence en France les impacterait tout particulièrement. Cette situation renvoie au vieux débat relatif à la nécessité ou non de fusionner les services des acheteurs publics afin de disposer d'un poids plus important dans les négociations face aux délégataires privés et de réaliser des économies d'échelles. C'est pourquoi nos travaux actuels portent sur les éléments motivant les regroupements des acteurs publics et sur les effets d'une telle démarche au niveau des négociations.