Non, un ou deux points correspondent bien à un écart significatif dès lors que l'étude porte sur 5 000 observations. Mais encore une fois, qu'il s'agisse d'une régie ou d'une délégation de service public, le taux de fuite dépend d'investissements réalisés en partie par la collectivité. En revanche, la capacité à détecter les fuites dépend du gestionnaire du réseau. Or, concernant ce dernier élément, les opérateurs privés ont peut-être un petit avantage en termes de compétence.
Je crois que la base de données SISPEA comprend également des données relatives au taux de fuite. Il pourrait être intéressant de vérifier si cet écart en faveur des délégations de service public apparaît également dans ces données.
J'ajoute que les délégations de service public affichaient également de meilleurs résultats concernant la qualité de l'eau distribuée. Là encore, l'écart était limité à un ou deux points et il convient surtout de souligner que la qualité chimique et bactériologique de l'eau était globalement très bonne dans les deux cas en moyenne.