Certes, des prélèvements d'eau sont effectués à l'est. Cela étant, les dossiers afférents respectent les dispositions du code de l'environnement relatives à la protection des milieux.
En complément, le projet ILO fait l'objet d'un suivi environnemental, placé sous la responsabilité du département, en lien avec les services de l'État et d'autres acteurs de l'eau. Il doit être resitué dans un contexte plus global de difficultés croissantes d'accès à la ressource en eau. Depuis une dizaine d'années, les saisons des pluies ne permettent plus de reconstituer totalement cette dernière. Environ 3 à 4 des 7 milliards de mètres cubes de pluie qui tombent sur La Réunion se retrouvent dans les nappes et les rivières. En parallèle, les besoins (hors hydroélectricité) sont de l'ordre de 220 à 225 millions de mètres cubes, dont 145 millions de mètres cubes sont liés à l'eau potable. En pleine saison sèche enfin, il peut y avoir, ponctuellement, quelques difficultés : elles résultent pour l'essentiel de problèmes d'accessibilité, notamment liés à un manque d'infrastructures.