Comme cela a été rappelé en introduction, l'application de la loi NOTRe a permis de ramener de 21 à 5 les autorités organisatrices de l'eau et de l'assainissement. Celles-ci prennent aujourd'hui toutes la forme d'intercommunalités, ce qui me semble une échelle très pertinente, sur le plan des moyens, de capacités d'investissement et des prospectives.
Bien évidemment, d'autres acteurs participent à la gestion de l'eau à La Réunion, parmi lesquels :
– le département : il dispose de compétences en lien avec l'agriculture et, par extension, avec l'irrigation. Il intervient donc beaucoup dans l'aménagement du territoire ;
– la région : elle dispose également d'une compétence en matière d'aménagement du territoire, dans une optique essentiellement économique. Elle contribue, à travers la gestion du fonds européen de développement régional (FEDER) ou d'autres dispositifs, à l'émergence des projets portés par les autorités organisatrices ;
– des instances de gouvernance (comité de l'eau et de la biodiversité ou CRAE) : celles-ci réunissent l'ensemble des parties prenantes, avec l'idée de favoriser une certaine agilité (financements, appuis techniques, accompagnement des services publics de l'eau et de l'assainissement).