En 2014.
J'ai expliqué au sous-préfet qu'il était anormal que la Générale des eaux perçoive l'argent du SIAEAG et qu'elle ne le lui reverse pas, alors qu'avec la nouvelle forme de gestion qui avait été conclue par le SIAEAG, nous pouvions directement contracter des emprunts nous permettant de réaliser des ouvrages.
Le SIAEAG notamment construit sept stations d'épuration neuves, en maîtrise d'ouvrage. Nous avons choisi de travailler sur l'assainissement.
La Générale des eaux, pour sa part, souhaitait simplement « encaisser ».
Le 27 mai 2013, avec sept vice-présidents du SIAEAG, nous avons rencontré le ministre des Outre-mer, alors M. Victorin Lurel. Je lui ai signifié que nous ne pouvions pas continuer à rémunérer la Générale des eaux, alors que celle-ci n'assurait pas son travail. Il m'a alors indiqué que j'étais mal conseillé, et qu'il fallait absolument payer la Générale des eaux.
Aujourd'hui, nous prenons connaissance de l'ampleur des désastres occasionnés par la Générale des eaux, avec la complicité du ministère des Outremer de l'époque et de celle du sous-préfet de Pointe-à-Pitre.
La femme du sous-préfet de Pointe-à-Pitre était déléguée régionale de Veolia dans la Caraïbe. Étant donné que la Générale des eaux était une filiale de Veolia, il fallait me détruire car ma démarche était contraire au développement de Veolia. En tant que Guadeloupéen, j'avais la volonté de travailler pour la Guadeloupe et les Guadeloupéens.