Non. Lorsque je suis arrivé à la direction des affaires du SIAEAG, celui-ci disposait d'un prestataire de services titulaire d'une DSP, Sogea devenue Générale des eaux.
Sous ma présidence, des dons de 3 millions de mètres cube d'eau étaient faits au syndicat mixte du Nord Grande-Terre – je ne sais pas pourquoi – mais les usagers du syndicat payaient cette eau à la Générale des eaux. Cette eau n'était pas vendue par le SIAEAG.
De plus, trois millions de mètres cubes d'eau étaient donnés au syndicat de Pointe-à-Pitre – Abymes, un autre syndicat qui se servait de l'eau du SIAEAG. Les employés de la Générale des eaux produisaient de l'eau qu'ils vendaient au syndicat intercommunal des eaux de Pointe à Pitre-Abymes et au syndicat mixte de Nord Grande-Terre. Chacun bénéficiait de 3 millions de mètres cube d'eau gratuitement.
J'ai réglé cette situation. L'un de mes premières actions en tant que président du SIAEAG a consisté à remettre de l'ordre dans les finances du SIAEAG. À cette époque, la structure fonctionnait bien.
À cette période, il était permis à des structures d'organiser des réceptions comme à l'Élysée. En aucun cas le SIAEAG ne pouvait se départir de ses habitudes. Il ne s'agissait pas des habitudes du SIAEAG, mais de celles qui étaient pratiquées dans le monde entier.
Au lieu de dépenser l'argent du SIAEAG ou de demander de l'argent aux entreprises, j'ai pris l'habitude de leur faire assumer les dépenses de réception dans le cadre des Journées de l'eau, car il était normal d'informer les Guadeloupéens sur le sujet de l'eau. Aujourd'hui tout le monde parle, personne ne fait de l'information.