Je peux vous remettre en main propre la liste des élus au comité directeur de l'époque : MM. Ardisson, Beaugendre, Beaujour, Bavis, Mme Denise Bleubar, MM. Beauchamp, Bureau, Elatré, Laguere, qui est aujourd'hui décédé, Mme Carabin, MM. Lucin, Maisonneuve, Malius, Montpierre, Naillagon, Nicolo, Noël, Jean-Yves Ramasamy, Ramous, Robin, Rouillard, Samson, Suzin et Vespasien, ainsi que M. Jardin de la DDAF de Basse-Terre et le trésorier.
L'État, en tant que percepteur, réglait toutes les factures et les défraiements. Selon moi, il y avait complicité. Si l'État s'en était préoccupé au moment opportun, nous n'en serions pas là aujourd'hui.
Le SIAEAG est en déficit de 86 millions d'euros. La ville de Pointe-à-Pitre, qui y siégeait à l'époque, est en déficit de 50 000 euros. Comment les percepteurs peuvent-ils payer des factures faramineuses et nous transmettre ensuite les déficits ? La chambre régionale des comptes suit les déficits des communes et leur demande d'être vigilantes, mais ces communes continuent à passer des marchés, alors que les impôts des Guadeloupéens seront augmentés. Comment pouvons-nous accepter une telle situation ?