Merci, monsieur le président, de me permettre de réagir aux avis du rapporteur et de la ministre. Le rapporteur soulève un point important : nous avons besoin de données. Le texte débattu traite des conséquences des séparations et des divorces et, en tant que législateur, il nous incombe de réfléchir au phénomène indéniable que constitue le nombre de divorces : près de 130 000 chaque année.
Compte tenu de ses conséquences sur les conjoints comme sur les enfants, il nous paraît indispensable de réfléchir à la prévention de ce phénomène. Ce sujet essentiel mériterait d'être étudié. En effet, plus d'un ménage sur deux se sépare – tout le monde n'est pas forcément marié – et nul ne peut nier l'impact de ces séparations sur les enfants. Or les études sur cet impact font défaut, alors que le sujet est tellement important. Il convient de mesurer cet impact afin de mieux y répondre. La nuit porte conseil : en attendant les statistiques, je vous souhaite une bonne nuit à tous !