Cette attitude trahit un profond manque de respect à l'égard des élus des territoires concernés par le projet de loi, qui en l'état représente un déni de démocratie puisqu'il fait fi de la compétence transférée aux collectivités d'outre-mer par la loi d'orientation du 13 décembre 2000.
En vérité, monsieur le ministre d'État, ce que réclament les Guyanais, c'est d'en finir avec le postulat du ministre Colbert, qui demandait que « pas un clou ne sorte des colonies ». En clair, il s'agit d'en finir avec cette économie de comptoir qui ne profite pas aux outre-mer.
Une nouvelle fois, je tiens à vous dire à quel point nous regrettons la méthode qui a été choisie pour faire adopter ce projet de loi. C'est pourquoi et dans l'intérêt de tous, j'ai l'honneur de proposer son renvoi en commission.