Monsieur le député, vous défendez une cause juste ; mais pour la défendre, il me semble inutile d'être à ce point malveillant envers moi. J'ai dressé la liste des mots sympathiques que vous m'avez adressés : « relent colonial », « hypocrisie » ; vous m'avez qualifié de « cynique » et de « maître chanteur » ; de surcroît, vous m'accusez d'être enfermé dans une « tour d'ivoire parisienne ».
Sur ce dernier point, pardonnez-moi de vous le dire, je pense avoir une vision beaucoup plus fine que la vôtre quant à l'état de la planète.