Avant toute chose, monsieur le ministre d'État, je veux vous redire – sans doute l'avez-vous déjà lu dans la presse – tout mon respect pour la façon dont vous vous êtes impliqué sur ce texte en première lecture. Cela fait quinze ans que je siège dans cette assemblée, et vous êtes le premier ministre qui vient me voir pour me dire à l'oreille qu'il s'est trompé.