Madame Batho, je suis bien obligé d'avoir une boussole juridique : je suis le Conseil d'État, qui a recommandé la progressivité de la mise en place de l'interdiction d'activités d'hydrocarbures pour, une fois encore, garantir la constitutionnalité du projet de loi. La mesure que vous proposez, que je comprends et à laquelle je souscris dans la mesure où elle accélérerait l'effet du texte, porte visiblement atteinte aux droits acquis des titulaires de permis. L'avis du Gouvernement est donc défavorable.