Trois autres restaient au rez-de-chaussée, y compris une ou deux personnes qui étaient dans la cour. Votre collègue nous a indiqué tout à l'heure qu'il avait rejoint son équipe dans la cour. Tout le quartier entend des cris. Des habitants de la rue parallèle à la rue de Vaucouleurs, à plusieurs centaines de mètres, entendent les cris de Mme Halimi et appellent la salle de commandement pour signaler l'agression d'une femme. Par conséquent, nous avons du mal à comprendre que vos collègues stationnés dans la cour n'aient pas entendu les cris. En effet, ils se trouvaient dans la cour, sous le balcon de Mme Halimi.
Quand vous avez procédé au debriefing avec vos collègues présents au rez-de-chaussée, est-ce que tous ont dit n'avoir rien entendu ? Je peux tout à fait comprendre que sur place, cela pouvait être considéré comme deux affaires différentes : d'un côté, il y avait une séquestration et, de l'autre, une femme criait. Nous pouvons concevoir qu'il s'agissait de deux cages d'escalier différentes. En revanche, nous éprouvons des difficultés à imaginer qu'aucun policier sur place n'ait entendu de cris, contrairement à tous les voisins.