Intervention de Dr Joachim Müllner

Réunion du mardi 9 novembre 2021 à 19h00
Commission d'enquête chargée de rechercher d'éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police dans l'affaire dite sarah halimi et de formuler des propositions pour éviter le cas échéant leur renouvellement

Dr Joachim Müllner, psychiatre :

Concernant votre première question, il serait nécessaire que je me rappelle précisément le contexte donné. À cette période, les procès-verbaux d'interpellation ne nous étaient pas transmis. Je pense donc que nous n'avions pas connaissance du contexte. Nous agissions uniquement au regard de la réquisition et de l'intitulé de la garde à vue, possiblement « homicide » dans ce contexte. Cela ne perturbe en rien notre examen. Notre vigilance demeure en tant que psychiatres. La connaissance du délit peut éventuellement accroître notre niveau de vigilance pour notre sécurité. Par ailleurs, les personnes homicidaires que j'ai pu examiner étaient toutes très calmes. Après leurs crimes, ces personnes, bien que très malades, peuvent connaître un moment de calme et d'accalmie.

Nous n'avons pas de glissement de tâches à l'Hôtel-Dieu. Il y est impossible de ressentir de la pression de la part d'un tiers, car nous ne sommes pas en contact direct avec l'OPJ qui nous réquisitionne. Nous demeurons vigilants à ne pas nous exposer à un risque médico-légal, afin de ne pas être attaqués pour rupture du secret médical.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.