Non, ces éléments supplémentaires ne pourraient pas influencer notre diagnostic. Notre décision est formulée pour ne pas manquer les signes d'une pathologie. Ces informations ne pourraient pas nous gêner, mais uniquement nous aider. Déontologiquement, nous devons noter seulement et strictement ce que nous voyons et ce que nous constatons. Un état neurologique psychiatrique peut s'avérer fluctuant. Il importe de savoir si, en cellule au commissariat, le sujet parlait seul ou s'il hurlait des propos incohérents. Si vous disposez de cette information, vous pouvez attendre que la confusion revienne. Ces informations ne pourraient pas nous orienter dans une voie négative.