Au moment où nous ouvrons l'information judiciaire, nous n'avons aucune expertise psychiatrique. Nous n'avons pas statué sur sa démence. Nous avons, cependant, des indices puisqu'il est parti à l'I3P et qu'il est, par la suite, hospitalisé d'office. À ce stade, à titre personnel, je n'envisage pas que nous sommes sur une abolition du discernement. Pour moi, c'est un dossier qui va partir aux assises et je le construis comme tel. C'est un dossier criminel et nous menons les investigations comme dans un dossier criminel.
Concernant les actes de torture et de barbarie, mes souvenirs sont lointains.