Oui. Depuis les attentats, lorsqu'une situation est susceptible de dériver, nous avons instruction de nous équiper « en lourd ». Nous avons donc modifié notre armement, nous nous sommes équipés d'un gilet, d'un casque et d'un bouclier balistiques.
Tout au long de l'intervention, conformément aux instructions que j'ai reçues, je reste positionné derrière la porte. Dès lors, je dispose uniquement de bribes d'information quant aux faits qui concernent l'affaire de Mme Sarah Halimi.
La colonne d'assaut de la BAC 75 est venue me relever. Ils ont fracturé la porte et interpellé M. Kobili.