Je ne reviendrai pas en détail sur la question du trousseau de clefs et du vigik, ce qu'il reviendra à notre commission de préciser. En effet, je rappelle que, lors de leur audition sous serment, deux représentants de la famille Diarra ont affirmé avoir envoyé un trousseau de clefs aux policiers par la fenêtre.
Vous aviez été appelés pour une séquestration dont vous avez rappelé le caractère de dangerosité puisque non seulement la famille séquestrée comptait au moins un enfant, mais vous avez également entendu des cris proférés en arabe. Dans un premier temps, vous étiez trois policiers présents sur les lieux et vous avez été rejoints par trois autres collègues. Vous êtes restés plusieurs minutes derrière la porte de l'appartement des Diarra.
Vous nous avez indiqué n'avoir à aucun moment eu connaissance du massacre atroce, puis du meurtre de Mme Halimi, qui se déroulait dans l'appartement voisin, alors que des témoins avaient également appelé la police. Vous semble-t-il normal, correct et compréhensible de n'avoir pas été informés des évènements concomitants ?