Tout d'abord, elles ont peur. Ensuite, elles sont traumatisées par ce qui est arrivé à leur mère et par la décision qui a été prise par la justice. L'assassin ne sera pas poursuivi et sera peut-être libéré demain. Par ailleurs, ce sont des femmes orthodoxes et elles n'ont pas pour habitude de s'exprimer en public. Nous avons beaucoup insisté pour qu'elles témoignent. Au départ, elles refusaient, tant le traumatisme était important. Et pourtant, elles ignorent certains détails qui ne leur ont pas été communiqués.