Nous pouvons être informés d'une ouverture d'enquête, mais ce n'est pas systématique. En tous les cas, si nous le sommes, nous ne le signalons pas nécessairement à la chancellerie, parce que qui dit ouverture d'enquête dit audition et, éventuellement, perquisition.
Prenons par exemple l'affaire portée par le parquet de Paris qui, je crois, donne lieu à un communiqué de presse : l'affaire « Abitbol », dans le cadre de laquelle cette dame est victime. Dans ce cas, nous avons fait remonter le fait que le parquet de Paris ouvrait une enquête. Effectivement, c'est une affaire qui a défrayé la chronique, mais surtout qui est très ancienne : il est possible de se dire que ce ne sont pas les perquisitions ou les auditions de témoins qui pourront être compromises par l'annonce de son ouverture.
En revanche, lorsqu'un effet de surprise est recherché, dans un certain nombre de contentieux ou de situations, il ne faut pas que les protagonistes puissent s'attendre à l'arrivée des gendarmes ou des policiers.