Revenant sur une question qui a déjà été posée, je veux insister sur l'importance de voir l'ensemble des territoires de notre pays associés aux JO, notamment en amont. Je sais que le comité départemental olympique du Cher commence à recenser les équipements qui pourraient servir de bases arrière : je pense notamment au centre de ressources, d'expertise et de performance sportive (CREPS) de Bourges, au centre régional jeunesse et sports (CRJS) d'Aubigny-sur-Nère, à la salle qui accueille les compétitions internationales de basket féminin à Bourges, ou encore au pôle du cheval de Lignières. Il est extrêmement important que l'État se mobilise, notamment par le biais de votre action, afin que les JOP 2024 rayonnent par anticipation dans l'ensemble de nos territoires, et que les Français soient véritablement associés à cette grande fête du sport.
Pour ce qui est de l'éventuel boni résultant de la dissolution du COJO, au sujet duquel deux de mes collègues vous ont déjà interrogé, je veux souligner que, nonobstant la nature associative du COJO, l'État va contribuer à hauteur d'un milliard d'euros au financement des JO – qui, nous n'en doutons pas, vont très bien se dérouler grâce aux équipements sportifs publics de grande qualité répartis dans l'ensemble de notre territoire, ainsi qu'aux infrastructures de transport, sans oublier le grand pouvoir d'influence dont dispose l'État. Cela dit, je crains que nous n'ayons à faire face à un problème de concurrence en matière de partenariats avec les entreprises : celles-ci étant amenées à financer les JO, on risque d'assister, par compensation, à une déperdition des partenariats conclus avec le mouvement sportif français. C'est pourquoi je considère que la question du boni du COJO ne se résume pas à celle de sa répartition finale : ne croyez-vous pas que nous pourrions envisager qu'une ponction marginale soit opérée annuellement sur les recettes du COJO, afin d'abonder les ressources du sport amateur par le biais du Centre national pour le développement du sport (CNDS) ?