Que fera le CIO pour de futurs JO ? J'avoue que je n'en sais rien…
Vous m'avez également demandé si le service public français de la télévision aura les moyens d'affronter la concurrence en 2024. À ma connaissance, les négociations sont loin d'être terminées – vous avez noté qu'au Royaume-Uni et en Allemagne, il avait fallu du temps avant qu'elles aboutissent. J'ai cru comprendre que France Télévisions se mettait en état de répondre. L'essentiel reste la préservation de plages de diffusion en clair, quel que soit l'opérateur concerné. Il est trop tôt pour dire s'il s'agira du service public. Je ne peux pas non plus savoir s'il disposera des moyens nécessaires. Je crois cependant qu'on ne peut pas demander des règles de mise en concurrence et de transparence quand elles nous arrangent et vouloir réserver la diffusion des épreuves à un opérateur – s'agirait-il d'un service public, particulièrement cher au coeur de tous ceux qui se trouvent dans cette salle. Attendons de voir comment se termineront les longues négociations que vous annoncez !
Monsieur Sorre, je n'avais pas pensé au parcours de la flamme olympique. Je ne suis pas certain d'être compétent à ce sujet. Il me semble que ce point relève des prérogatives du COJO auquel vous pourrez présenter votre suggestion. Je la relaierai personnellement auprès d'eux.
Madame Charrière, vous proposez de créer un lycée des métiers de l'hôtellerie, de la restauration, de l'accueil, et de la sécurité, en Seine-Saint-Denis. Ces domaines sont effectivement en rapport avec les Jeux, mais votre idée intéressante doit être soumise au ministère de l'éducation nationale. J'ai déjà cité à plusieurs reprises ce ministère très fortement mobilisé. Ce n'est pas un hasard. Il est au coeur de la dynamique en cours, car il se trouve au carrefour de différents sujets : la formation, l'éducation, les jeunes… De plus, le ministre m'a désigné des interlocuteurs spécifiques pour la Seine-Saint-Denis.
Je comprends les élus de ce département qui voudraient que les jeux Olympiques permettent de valoriser les dispositifs dits de « droit commun » – ou qu'au moins tout cela ne se fasse pas à leur détriment. Dans le cadre du travail interministériel, je m'engage à regarder de près votre idée d'un lycée des métiers du tourisme avec les responsables du ministère de l'éducation.