Je précise ma question. Si des interpellations avaient lieu lors des manifestations organisées par le Comité Adama, on peut se dire qu'il intéresserait le ministre de savoir où en est l'enquête sur le plan judiciaire. Lui faites-vous remonter ce type d'information, qui n'est pas directement liée au fait d'avoir choisi de déployer des gendarmes mobiles ou des CRS supplémentaires mais qui entre dans une définition plus large de l'ordre public – la capacité pour les ministres de répondre aux questions au Gouvernement ? D'ailleurs, le ministre de l'intérieur est souvent plus réactif que la ministre de la justice.