La parole syndicale est libre, et elle est parfois très sévère aussi à l'égard de l'autorité hiérarchique ou du ministère de l'intérieur. Je n'ai pas pour habitude de la commenter publiquement ; éventuellement, je le fais directement avec les syndicats. Mais, en tant que citoyen, même directeur général de la police nationale, je pense que, que l'on soit d'accord ou non, le respect de la chose jugée et de l'autorité judiciaire est indispensable pour conforter l'indépendance de la justice et la sérénité dont elle a besoin pour rendre ses décisions.