Les gendarmes habitent avec leur famille au milieu d'autres gendarmes. Quand une bêtise est commise, cela se sait et on le porte à ma connaissance ; si je ne faisais rien, je serais attaquable. Si les faits sont potentiellement très graves, il y a un contact avec le magistrat parce que l'on a parfois intérêt à intenter une action administrative qui sera plus rapide que l'action judiciaire. En raison de la nature particulière de nos métiers, on suspend des agents a priori en cas de suspicion de faits graves – parfois à tort. J'ai ainsi réintégré quelqu'un qui avait été suspendu à tort pendant un an et demi ; nous avons tenté de réparer cette erreur autant que faire se peut. Nos agents peuvent aussi être confrontés à cela.