Dans le dossier Fillon, MM. Davet et Lhomme ont pointé deux anomalies.
Tout d'abord, on aurait attendu, le vendredi soir, la fin de la permanence du juge d'instruction, Mme Simon – qui s'en serait plainte auprès du président du tribunal de grande instance – afin que soit désigné le « bon » juge d'instruction, alors même que Mme Houlette a déclaré qu'elle était résolue à transmettre le dossier dès le mercredi. Un tel décalage est assez surprenant : quelle est donc l'utilité du roulement prévu par le code de procédure pénale s'il ne doit pas être respecté ?
En outre, contrairement à l'usage, ni le doyen des juges d'instruction, ni le premier vice-président chargé de l'instruction que vous étiez n'ont été consultés. Confirmez-vous ces éléments ?